Marie, Besty et Margaret.

3 femmes qui ont laissé leur marque.

CelleS qu’on a oubliées.

En ce mois de célébration de toutes les formes de maternité, nous tenions à mettre en avant celles qui furent à l’origine de quelque unes des découvertes fondamentales – ou non – du quotidien. Parce que, même si, on aime toujours regarder les avancées, il est important de regarder combien le passé est riche de celles qui ont laissé leur marque. On vous emmène à la rencontre de Marie, Betsy et Margaret.

Maria the Jewess.

Maria the Jewess – Alchimiste d’Alexandrie, ancêtre de la distillation (vers IIIe siècle) Maria la Juive (ou Maria Prophetissa) est une figure semi-mythique de l’alchimie antique, active à Alexandrie. On lui attribue l’invention de plusieurs appareils de laboratoire fondamentaux, dont le bain-marie (qui porte son nom), mais aussi un alambic primitif utilisé pour la distillation. Ses écrits, perdus mais souvent cités, influencèrent la science arabe, puis la distillation médiévale européenne. Bien avant que l’alcool ne devienne un produit récréatif, Maria posait les bases de la distillation comme processus chimique. Son génie technique en fait l’une des mères fondatrices, indirectes mais essentielles, du monde des spiritueux.

Betsy Flanagan.

Betsy Flanagan – Tavernière et légende du cocktail (États-Unis, XVIIIe siècle) Pendant la guerre d’indépendance américaine, Betsy Flanagan tenait une taverne très fréquentée. Elle aurait servi des boissons alcoolisées garnies de plumes de coq, suscitant la réaction d’un soldat français : « Vive le cocktail ! » — donnant ainsi naissance ( en anglais cock = coq, tail = queue), dit-on, au mot désormais mondialement connu. Entre légende urbaine et mythe historique, Betsy symbolise l’importance des tavernières dans la culture de la boisson coloniale. Si l’anecdote n’est pas prouvée, elle met en lumière le rôle social et politique des femmes dans les lieux de consommation.

Margaret Sames.

Margaret Sames – La mondaine qui a popularisé le Margarita (Acapulco, 1948) En 1948, Margaret “Margarita” Sames, une riche Américaine passionnée de cocktails, organise une fête dans sa villa d’Acapulco. Elle y sert un mélange original de tequila, Cointreau et jus de citron vert, qu’elle aurait elle-même inventé. Son entourage — constitué d’amis influents, dont des membres de la jet-set — adore la boisson. L’un d’eux, un distributeur d’alcool, aurait contribué à répandre le cocktail sous le nom de “Margarita ». Margaret Sames incarne cette idée d’influence sociale informelle : une simple hôtesse de soirée aurait contribué à la naissance (ou à la célébrité) d’un classique mondial.


Ces récits illustrent comment les femmes peuvent laisser une trace durable dans l’imaginaire collectif, même à travers des rôles inattendus ou symboliques.

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Aurélie Panhelleux.

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Marie Ferrand.