Charlotte et victoire
fondatrices de la maison BOcquet.
Celles qui étaient cousines.
La famille, c'est souvent le berceau - sans mauvais jeu de mots - de nombreux rêves. Pour Charlotte et Victoire, ce fut le terrain fertile d'une aventure entrepreunariale. Cousines, elles ont choisi de s'associer pour faire revivre une tradition familiale autour de la liqueur. Direction le nord de la France, on vous emmène à la découverte de Maison Bocquet qui écrit une nouvelle histoire de liqueur.
Crédit ©Maison Bocquet
Le Covid et ses révélations.
Charlotte et Victoire, cousines germaines de quelques années d'écart, viennent d'une famille soudée, composée d'agriculteurs et d'entrepreneurs. Elles ont toujours entendu des histoires sur leur arrière grand-mère, Thérèse, qui faisait macérer les fruits "passés" dans de l'alcool et fournissait ainsi les repas de famille avec cette liqueur maison.
Cette histoire, va leur servir lorsque le COVID frappe et qu'elles sentent qu'elles ont besoin d'écrire un nouveau chapitre de leur vie pro.
Elevées avec le goût des bons produits bruts et le sens du partage, elles se remémorent l'anecdote de Thérèse. Durant le confinement, elles ont constaté que peu - voire pas du tout - de produits ne répondait à un usage très versatile qui permettait de ne jamais s'ennuyer lors de dégustation (avec modération !) et d'avoir des temps de dégustations variés. C'est comme ça qu'elles ont l'idée de s'aventurer dans la création de liqueurs.
Une liqueur, oui mais comment ?
Lorsqu'elle décide de se lancer dans l'entreprenariat, Charlotte travaille dans l'événementiel. Victoire, en congé maternité pour son troisième enfant, faisait carrière dans les milieux financiers. Au début, elles tentent de travailler avec d'autres labo, mais elles se font retoquer. Elles créent alors des recettes dans leur petit laboratoire, à tâtons. Un jour, elles croisent le chemin d'un liquoriste ; Gilles Jouannet. A la première gorgée, il comprend que le produit n'est pas abouti. Et il leur propose de venir dans son atelier et de les former. C'est comme ça qu'elles se retrouvent embarquées dans la création de leur liqueur de A à Z, et en apprennent ses nombreux secrets.
En 2023, Thérèse, leur première liqueur, nommée en l'honneur de leur arrière grand-mère, voit le jour. Suivront René, Prosper et Bernard, toutes arborent le prénom d'un de leurs aïeuls.
Le goût avant tout.
Faire une bonne liqueur n'est pas simple ! Tout est artisanal chez Maison Bocquet. Dans leur labo de 35m2 adjacent à la ferme familiale, elles testent, développent, embouteillent, étiquettent... Longtemps décriées, les liqueurs reviennent peu à peu sur le devant de la scène.
Victoire et Charlotte sont intransigeantes sur le goût."On a la passion du bien boire et bien manger" déclare Charlotte, elles fabriquent donc des liqueurs sans arômes artificiels, avec un taux de sucre au minimum (selon la réglementation des liqueurs), et des ingrédients reconnus pour leur goût, principalement en circuit local.
Ensemble, elles avancent pour changer l'image des liqueurs et leur redonner leurs lettres de noblesse avec la promesse de tout faire pour produire un produit de grande qualité.